Et oui, tout arrive ! Les travaux ont repris en ce dimanche de Juillet !

Au programme patinage et montage des cylindres, non sans une petite mésaventure...

Pour l'opération patinage, ici pas de pâte à roder, mais de l'huile et du papier de verre. Par contre, l'huile de coude est toujours nécessaire... Le tout sous l'oeil expert du patron qui vérifie et donne son opinion quand à l'efficacité du travail.

Avis très apprécié car il était difficile pour moi de juger de l'efficacité de mon travail et de savoir quand il était terminé.

Une fois les cylindres correctement patinés et nettoyés, je me suis lancée dans le montage, en commençant pas les couvercles arrières.

C'est là que les ennuis commencent... Enfin, pas tout de suite, après un certain nombre de tour de boulons... Quand sur la fin, le petit dernier ne rentre pas... Démontage, vérification... Trou assez profond mais problème de taraudage !

Il semble que le pas de vis ait été britannique...

Avant / Après : boulon m4 tête réduite.

Si quelqu'un en a un de rab, je prends, parcequ'il va manquer à l'avant... Oups...

Les couvercles arrières sont en place.

une loco qui prend tournure !

Toute petite journée de travaille pour ce dernier dimanche. 

Le patron m'a montré comment fraiser le cylindre un peu bancal (ma petite loco sera faites de pas mal de pièces de récup'). Il est comme neuf désormais ! Mieux que les originaux ;)

J'ai également terminé de tarauder les cylindres. Sans rien casser !

Les bielles de distribution brutes c'est bien, mais il faut les retoucher. Petite surprise quand on s'aperçoit qu'elles font 1,72 mm de plus que la largeur prévue. Qu'à cela ne tienne, à chaque problème, le patron trouve une solution. On met en route la fraiseuse et on arrange tout ça !

Attention, ça fraise ! (j'avais prévenu que je manquais d'inspiration !)

Reprise du cours normal de la préparation des bielles : agrandissement du trou destiné à recevoir les manetons à l'aide d'un alésoir (grande découverte pour moi). Puis perçage de part et d'autre des bielles d'un dernier trou pour le boulon qui tiendra le tout en place.

Après quelques coups de limes supplémentaires, un peu de papier de verre et... Non, j'ai pas triché ! Elles sont pas belles mes bielles ?

J'en suis très fière moi.

Pour finir l'après-midi en beauté, j'ai collé les manetons sur les roues arrières, histoire que le châssis soit prêt la semaine prochaine à accueillir les bielles d'accouplement.

Autre épreuve prévue au programme de la semaine prochaine : perçage et taraudage des cylindres. Je compte sur vous pour croiser les doigts, que je ne casse rien cette fois ! Il parait qu'un taraud cassé, c'est un cylindre de perdu. J'aimerai autant éviter ça.

La suite à découvrir dans notre prochain épisode !

Je me laisse un peu déborder ici, quel escargot je fais pour mettre ce blog à jour ! Mais me voici enfin, de retour sur la toile ! (oui, bon, en fait, j'y suis très souvent, j'y fais juste beaucoup trop de choses !).

Dimanche dernier a marqué le début d'un nouveau travail : La préparation des pièces pour le montage des roues.

Tout d'abord, il a fallu fabriquer les clavettes qui seront ensuite fixer sur les roues. Le patron a donc trouvé la tige de métal nécessaire et m'a montrer la marche à suivre...

Je n'ai pas encore validé l'option "coupe droite avec scie à métaux"... Mais ça viendra !

Mais le résultat n'est pas si mal... Le patron en a fait deux, j'ai fait le reste..

Je ne dirais pas lesquelles !

Il a ensuite fallu enlever tout le scotch de protection des roues et du châssis pour découvrir le résultat après peinture ! J'aime beaucoup faire ça, c'est comme ouvrir ses cadeaux de Noël !

Je n'avais pas enlevé les bavures, mais pour ma défense, c'était l'heure du thé !

Après un petit teste et un peu de limage, les boîtes à essieu prennent la place qui seront les leurs. Il n'y a plus qu'à préparer les essieux.

Petit nettoyage des essieux et des roues avant collage. Et hop au boulot !

Bon, c'est là que je me rend compte que, dans l'euphorie du moment, je n'ai pas fait de photo du montage... Haha, c'est malin ! Je ferais ça dimanche.

Comme il restait un peu de temps, j'ai également commencé à fabriquer les longerons qui iront se fixer sur les boîtes d'essieu (si j'ai bien tout compris au mode d'emploi !).

Un peu de scie à métaux, une bonne vieille lime, une ponceuse/lime à disque électrique...

(comment ça s'appelle déjà ?!) et le tour est joué ! Il n'y a plus qu'à percer.

Ce dimanche à donc été très bien rempli ! Ma loco commence a ressembler à quelque chose. Il faut dire qu'avec des roues, c'est déjà plus parlant. Il n'y a plus qu'à continuer dimanche après-midi. J'ai hâte !

Une demi journée dans le week-end c'est peu, mais c'est mieux que rien. Surtout quand on est efficace !

Si j'ai mis autant de temps pour mettre ce blog à jour, c'est qu'il m'a fallu me décongeler les doigts après le temps passé dans le "frigAtelier". Le patron avait fait un beau feu dans le poêle à bois, mais la température extérieure était assez fraîche... Du coup, on s'est mis au travail pour se réchauffer !

Il a tout d'abord fallu rectifier quelques perçage de la semaine précédente. Il semble que la plaque du tablier arrière ait bougé pendant que je perçais. Probablement quand j'ai dû changer les presses de place pour percer les endroits quelles cachaient. Rien de bien grave cependant : un peu de limage, un coup de perceuse et hop ! Paré pour le chanfreinage !

Je vous ai déjà dit que le patron était un géant ? Non ? La preuve en image : voilà ce que ça donne quand je bosse avec ses machines...

Mais je m'en fiche ! J'assume ! Et puis, je suis plutôt contente de moi là, je bosse comme une vraie pro !

Étape suivante : la peinture ! Le tablier avant, les roues et le châssis sont prêt et laissés au soin du patron qui me montre la méthode à employer avec le pistolet à peinture. Une grande première pour moi. Je me charge de la plaque avant, petite, mais importante aussi !

La suite en images

Et c'est parti !

Attention : peinture fraîche !

Avant

Après

Voilà donc le travail. Première couche de couleur pour ma loco ! Le châssis et les roues seront donc noirs. Classique, certes, mais efficace. Pour la cabine, je me réserve la surprise. Une seule promesse : non, Taffy ne sera pas rose ! Ce n'est pas ma couleur !

Pour finir ce post, merci à tous pour vos commentaires et vos posts ici et ailleurs, ça fait vraiment plaisir !

N.B. : Pour ceux qui se posent la question sans oser la formuler : Taffy, c'est juste la façon dont un petit monstre de deux ans prononce mon nom. J'ai trouvé ça mignon, c'est resté. Et puis, ça évoque les caramels anglais, parfait, pour une gourmande comme moi !