Les roues de mon wagon ont pris forme et il faut maintenant les percer. Le Patron se charge de vérifier les mesures sur les écarteurs, je détermine le point zéro sur la fraiseuse et, après vérification du Patron, j'installe la première roue.
Une fois les quatre roues prêtes, il me faut tarauder les perçages.
A chaque fois que je dois me plier à cet exercice, je repense à ma première 'boulette' à l'atelier : la destruction, à mains nues, d'un taraud HSS M5...
Ici, j'utilise du M4, non HSS, et je tâche de mettre les connaissances acquises ces dernières années au service de la conservation des tarauds.
Premier passage à la main, sans aucun problème. OUF !
Second passage, à l'aide de la visseuse, maintenant que les filetages sont marqués et bien alignés, aucun problème.
Troisième passage...
Le taraud n'a même pas patiné, il a juste cassé net... Heureusement, il dépasse suffisamment pour pouvoir être sorti sans problème.
Je dois vous avouer une chose, j'ai quand même nettement moins transpiré cette fois. Si le Patron avait dû m'exterminer, il l'aurait fait il y a longtemps !
Je range donc ce qu'il reste du taraud dans la désormais fameuse 'boîte à Oups' et je finis le travail.
Il reste encore à vérifier l'exactitude des perçages. Le Patron m'explique qu'il n'est pas rare de devoir agrandir un peu les trous pour pouvoir passer les boulons. Je teste donc...
Du premier coup et sans limer !!! Les quatre boulons sont en place et j'entame une petite danse de la joie (non, elle n'a pas été filmé, elle était intériorisée, je vous laisse imaginer).
Les quatre roues de mon wagons sont désormais terminées.
Retour à l'atelier dimanche s'il n'y a pas de contretemps.
Une mise à jour Vapeur à Barnac est en cours, elle sera disponible dès que j'aurai suffisamment de temps libre pour l'écrire et la mettre en ligne... Il va nous falloir à tous un peu de patience...
En attendant, je vous souhaite un bon weekend !